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La fermeture de la ligne Montluçon-Eygurande Merlines en 2008 dont la circulation a été officiellement suspendue pour raison de vétusté de la voie, puis du guichet de la gare d’Auzances en 2012, ont laissé une voie ferroviaire en friche et un bâtiment des voyageurs (BV) à l’abandon. Cette fermeture n’est pas un cas isolé et s’inscrit dans un mouvement plus général de fermeture de lignes secondaires opéré par SNCF Réseau qui les considère comme trop déficitaires. En 2012, Pascal Desmichel dressait le statut des gares en Limousin. Sur 196 gares existantes, 110 étaient des gares fermées à tout trafic ferroviaire (Desmichel, 2012, p.157). La gare d’Auzances n’y figure pas encore mais l’auteur s’interrogeait déjà sur son avenir. Auzances et sa gare et plus largement la ligne sont donc un exemple de choix pour mettre en lumière l’abandon du patrimoine ferroviaire en espace rural.

En outre, ces fermetures s’accompagnent à chaque fois d’une levée de bouclier des territoires ruraux traversés et desservis. La ligne Montluçon-Eygurande Merlines et le cas de la fermeture de la gare d’Auzances n’ont pas échappé aux contestations citoyennes et institutionnelles. Aujourd’hui, la question de la réactivation de la ligne ne semble plus envisagée mais d’autres possibilités existent en réaffectant ce patrimoine à une visée touristique par exemple. Aussi les pages qui suivent ont pour objectif de faire connaître le potentiel de la ligne, de la gare d’Auzances et des territoires desservis car la gare d’Auzances, représente aussi et sans doute le point focal de cette ligne, tant par sa position géographique que par l’importance que le chemin de fer a représenté pour le développement du bourg et de la Combraille creusoise.

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